L'EXERCICE
POUR LA SECONDE ET LA PREMIERE S
(page 2)
les thèmes abordés dans cette page
barycentre d’un système ;
variation d’une fonction numérique composée
(1ère S)
droites et plans orthogonaux
(2de)
encadrement d'une
racine d'une équation
(2de)
barycentre d’un système ;
variation d’une fonction numérique composée
(groupe ciblé : première S)
(ABC) est un triangle du plan
(P).
A' B' et C' sont milieux respectifs des segments [BC], [CA] et [AB].
Le point D est défini par l'égalité vectorielle :
On donne la fonction numérique f définie sur l’intervalle [-2 ;2] par :
On demande d’écrire l’expression de f sous la
forme :
Etudier la variation de f.
Pour le système {A(2) ;
B(1) ; C(1)}, D est barycentre de
{A(2) ; B(1)},
et G est barycentre de {
D(3) ; C(1)} et ainsi G appartient à (CD).
On a donc :
Mais aussi,
Donc dans le triangle (DBC),
(C’G) est parallèle à (BC) ; ce qui implique que G appartient à (C’B’).
Par ailleurs G est barycentre de {A(2) ; B(1) ; C(1)}, puisque D est
barycentre de { A(2) ; B(1)} et G est barycentre de { D(3) ; C(1)}.
Comme A’ est barycentre de {
B(1) ; C(1)}, G est barycentre de
{ A’(2) ; A(2)} et ainsi on
a :
D’où G appartient
également à (AA’).
Conclusion :
G appartient à (CD) ; G
appartient à (C’B’) et G appartient à (AA’) ; donc (CD), (C’B’)
et (AA’) sont concourantes et leur point d’intersection est le barycentre G
du système {A(2) ; B(1) ; C(1)}.
Considérons
les fonctions numériques suivantes :
Comme
la fonction u n’est pas monotone sur [-2 ;2], on doit étudier la
monotonie de f sur [-2 ;0] puis sur ]0 ;2].
D’où
le tableau de variation de f :
droites et plans orthogonaux
(groupe ciblé :
seconde)
Dans un plan (P), on considère un cercle C de diamètre [AB]. Soit (D) la droite passant par A orthogonale à (P) et S un point de (D) distinct de A.
On
note I le projeté orthogonal de A sur la droite (BS). Pour tout point M du
cercle C, distinct de A et de B, on note H le projeté orthogonal de A sur la
droite (MS).
1)
Montrer
que la droite (MB) est orthogonale au plan (AMS).
2) En déduire que la droite (AH) est orthogonale au plan (BMS).
1)
M appartient au cercle C, [AB] est un diamètre
de C, le secteur angulaire de sommet M et de côtés [MA) et [MB) est inscrit
dans C et intercepte [AB] ; donc ce secteur est droit et ainsi (MB) est
perpendiculaire à (MA).
(AS) est incluse dans (D). (D) étant orthogonale à (P), est orthogonale à toute droite incluse dans (P) et en particulier (D) est orthogonale à (MB).
Ainsi (AS) est orthogonale à (MB).
On sait qu’une droite est orthogonale à un plan si et seulement si elle est orthogonale à deux droites concourantes de ce plan.
Comme (MB) est orthogonale à (MA) et (AS), deux droites concourantes du plan (AMS), alors (MB) est orthogonale au plan (AMS).
2)
(MB) étant orthogonale au plan (AMS), est orthogonale à toute droite incluse dans ce plan et en particulier à (AH).
Mais H étant le projeté orthogonal de A sur la droite (MS), on a (AH) orthogonale à (SM).
Ainsi, la droite (AH) étant orthogonale aux deux droites concourantes (MB) et (MS) du plan (BMS), est orthogonale à ce plan.
encadrement d'une racine d'une équation
(groupe ciblé : seconde)
1- Encadrement d’un réel
Soit un intervalle réel quelconque [a , b].
Pour tout réel x appartenant à [a , b], on a :
2- Encadrement d’une racine d’une équation
Soit une fonction numérique f définie et strictement croissante sur l’intervalle fermé [a , b].
Soit (C) sa courbe représentative dans un repère quelconque.
m étant un réel quelconque, on
suppose que la droite (d) d’équation y = m
rencontre (C)
en un point A d’abscisse x0.
On sait que cette abscisse,
appartenant au domaine de définition de f, c’est-à-dire
appartenant à [a , b],
est racine de l’équation :
f(x) = m
Conclusion
Peut-on établir la réciproque ?
On a par hypothèse :
On suppose que l’on a :
On démontre que l’une ou l’autre de ces suites d’inégalités est contradictoire avec l’hypothèse :
En effet, d’après le théorème direct démontré plus haut, on a :
Ce qui est donc en contradiction avec l’hypothèse.
Conclusion
Remarque
Les démonstrations et les propriétés obtenues ci-dessus sont encore valables dans le cas où f est une fonction numérique définie et strictement décroissante sur [a , b].
La seule différence est l’inversion de l’ordre, au passage aux images par f des valeurs prises dans [a , b].
Cas particulier où m = 0
Dans ce cas on a supposé donc que
la droite (d) d’équation y = 0 rencontre (C) en un
point A d’abscisse x0.
(d) n’est autre que l’axe des abscisse.
La condition nécessaire et suffisante devient :
Remarque importante
Dans tout ce qui précède, on a émis l’hypothèse de départ que la droite (d) rencontre la courbe représentative de la fonction numérique f en un point d’abscisse x0.
3- Applications
1ère application
Soit f la fonction numérique définie comme suit :
Le domaine définition de f est R.
Soit (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormal.
Soit la droite (d) d’équation y = 4.
L’étude des variations de f montre que f est strictement croissante sur [0,5 ; 0,6].
De plus, le graphique montre que (d) coupe (C) en un point A.
L’abscisse xA est donc une racine de l’équation :
De plus ce graphique montre que xA appartient à [0,5 ; 0,6].
Solution
On considère l’intervalle : [0,52 ; 0,53]
On a :
La valeur approchée 0,52 de la racine donne :
La valeur approchée 0,53 de la racine donne :
2ème application
Solution
On considère l’intervalle : [0,521 ; 0,522]
On a :
La valeur approchée 0,521 de la racine donne :
La valeur approchée 0,522 de la racine donne :
3ème application
Solution
On considère l’intervalle : [0,5213 ; 0,5214]
On a :
La valeur approchée 0,5213 de la racine donne :
La valeur approchée 0,5214 de la racine donne :
4ème application
Solution
On considère l’intervalle : [0,52137 ; 0,52138]
On a :
La valeur approchée 0,52137 de la racine donne :
La valeur approchée 0,52138 de la racine donne :
On résume les résultats des quatre applications, en écrivant :
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