L'EXERCICE POUR LA SECONDE ET LA PREMIERE S
(page 5)


les thèmes abordés dans cette page

dans un atelier de fabrication de pièces mécaniques
(2de)

résolution graphique d'une équation
(2de)

propriété d'un quadrilatère quelconque
(2de)

perpendiculaire commune à deux droites quelconques de l'espace
(1ère S)


dans un atelier de fabrication de pièces mécaniques
(groupe ciblé : seconde)

Dans un atelier de fabrication de pièces mécaniques, on souhaite fabriquer une cuve cylindrique en tôle.

Sa hauteur est h et le rayon de sa base circulaire est x.

x et h sont exprimés en décimètres.

Soient V et S respectivement le volume et la surface totale, en tôle, de cette cuve.

1) Exprime V en fonction de x et h, puis S en fonction de x et V.

2) Pour V = 2000 litres, quelle valeur donner à x pour que la surface totale S soit minimale ?

3) On souhaite que la surface totale en tôle n’excède pas 2000 dm2 . Dans quel intervalle doit donc varier le rayon x ?

Solution

 

 

 

1)

Exprimons V en fonction de x et h, puis S en fonction de x et V.

2)

Pour V = 2000 litres, calculons la valeur à donner à x pour que la surface totale S soit minimale.

Remplaçons dans l’expression de S en fonction de x et de V, V par 2000 litres ou 2000 dm3 .

 

S est donc une fonction numérique dont la variable est le rayon x.  

 

 

Calculons la dérivée de S(x).

 

Étudions le signe de cette dérivée.

 

 

 

 
 

Ainsi, S’(x) < 0 pour x appartenant à ]0 ; 6,8[, S’(6,8) = 0 et S’(x) > 0 pour

x > 6,8.

Donc S est strictement décroissante sur l’intervalle ]0 ; 6,8[, strictement croissante pour x > 6,8 et admet un minimum égal à S(6,8).

Conclusion :

S est minimum pour x = 6,8 dm ou 68 cm et pour cette valeur de x, la hauteur h de la pièce sera :

3)

On souhaite que la surface totale en tôle n’excède pas 2000 dm2 , toujours pour une capacité V = 2000 dm3 . Trouvons alors l’intervalle dans lequel doit varier le rayon x.

Cette condition se traduit par :

En rassemblant tous les termes de cette inéquation dans le premier membre et en mettant au même dénominateur x (on ne change pas le sens de l’inéquation puisque x est strictement positive), on obtient :

Comme x > 0, cette fraction est négative lorsque son numérateur l’est ; donc :

C’est une inéquation du troisième degré en x. Pour éviter sa résolution (hors programme de seconde), il faudra utiliser sa résolution graphique.

Pour cela, nous construisons la courbe C représentative de la fonction S(x) et la droite d d’équation S0 = 2000, dans un repère orthogonal.
d coupe C en deux points M et N dont les abscisses seront les extrémités de l’intervalle dans lequel doit varier x.

 

 

La droite d d’équation S0 = 2000 rencontre C aux points M et N d’abscisses :

Donc S ne dépassera pas la valeur 2000 si x varie dans l’intervalle ]2,02 ; 16,7[.

Recommandation : pour pouvoir lire les abscisses de M et N, il est fortement conseillé de tracer les courbes sur un papier millimétré.

 

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résolution graphique d'une équation
(groupe ciblé : seconde)

Solution

L’équation peut se mettre sous la forme :

 

Ainsi, pour la résoudre graphiquement il suffit de construire la courbe C représentative de la fonction :


Puis de tracer la droite d parallèle à l’axe des abscisses en vue de la faire varier.

 

f est définie et continue sur R.

 

 

 

On obtient ainsi le graphique suivant :

 

d ayant la position d0 , rencontre la courbe C en deux points distincts symétriques par rapport à l’axe des ordonnées ; ce qui correspond donc à
m > 0.
Ainsi pour m > 0, l’équation possède deux racines réelles distinctes et opposées.

d ayant la position d1 , rencontre C en un seul point, origine du repère ; ce qui correspond à m = 0.
Ainsi pour m = 0, l’équation admet une racine réelle et une seule.

d ayant la position d2 , ne rencontre pas C; ce qui correspond à 
m < 0.
Ainsi pour m < 0, l’équation n’admet aucune  racine réelle. 

 

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propriété d'un quadrilatère quelconque
(groupe ciblé : seconde)

On donne un quadrilatère quelconque (ABCD).

Soient M et N les milieux respectifs des deux côtés opposés [BC] et [AD]. Soit W le milieu de [MN].

1) Que représente W pour (ABCD) ?

2) Montre que W est aligné avec les milieux P et Q des deux autres côtés [AB] et [CD].

3) En déduis la nature du quadrilatère (MPNQ).

Solution

 

 

 

1)

Dans le triangle (DWA), [WN] est médiane relative au côté [DA] ; donc on a :
 

Dans le triangle (BWC), [WM] est médiane relative au côté [BC] ; donc on a :

Mais W étant milieu du segment [MN], on a :  
 

 

2)

Dans le triangle (WAB), [WP] est médiane relative au côté [AB] ; donc on a :
 

Dans le triangle (WCD), [WQ] est médiane relative au côté [CD] ; donc on a :

Ainsi on a :

 

3)

Dans le quadrilatère (MPNQ), W est simultanément milieu des diagonales [MN] et [PQ].
On sait que si les diagonales d’un quadrilatère ont même milieu, alors ce quadrilatère est un parallélogramme.
Donc (MPNQ) est un parallélogramme.

 

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perpendiculaire commune à deux droites quelconques de l'espace
(groupe ciblé : première S)

On considère deux droites de l’espace (D) et (D’) et leur perpendiculaire commune (OO’), O appartenant à (D) et O’, à (D’).

Soient M un point variable de (D) et N un point variable de (D’).

Partie 1

a) Trouve le lieu géométrique du point I milieu de [MN].

b) Trouve l’ensemble des points E appartenant à (MN) et tels que :

Partie 2

On pose OO’ = 4a, a étant un nombre strictement positif ; OM = z et O’N = 2z.
Calcule MN en fonction de a et z dans les deux cas suivants :
1- (D) et (D’) sont orthogonales ;
2- (D) et (D’) forment entre elles un angle de 45°.

Solution

Partie 1

a)

 

 

 

Du point O’ menons la droite (O’x) parallèle à (D).

Dans le plan [(O’x) ;(D)] soit P la projection orthogonale de M sur (O’x).

Soient J et K les milieux respectifs des segments [MP] et [OO’].

Dans le plan [(O’x) ;(D)], (OO’) étant perpendiculaire à (D) et (D) étant parallèle à (O’x), alors (OO’) est perpendiculaire à (O’x).
Mais (MP) est perpendiculaire à (O’x).
Donc (MP) et (OO’) sont parallèles.
Ainsi (MP) étant parallèle à (OO’) et (D) étant parallèle à (O’x), (OMPO’) est alors un parallélogramme ; de plus, (OO’) étant perpendiculaire à (O’x), ce parallélogramme est un rectangle.

Dans le rectangle (OMPO’), le segment joignant les milieux J et K des côtés [MP] et [OO’], est perpendiculaire à (OO’).

Dans le triangle (MPN), I et J étant milieux respectifs des côtés [MN] et [MP], le segment [IJ] est parallèle à (PN).

(OO’) étant la perpendiculaire commune de (D) et (D’), alors (OO’) est perpendiculaire à (D’) et (O’x), deux droites concourantes du plan  [(O’x) ;(D’)] ; donc (OO’) est orthogonale à ce plan et ainsi à toute droite de ce plan, en particulier à (PN).

(OO’) étant perpendiculaire à (PN) et (IJ) étant parallèle à (PN), alors (OO’) est perpendiculaire à (IJ).

(OO’) étant perpendiculaire aux deux droites concourantes (IJ) et (JK) du plan (IJK), alors (OO’) est orthogonale au plan (IJK).

O et O’ étant fixes, le milieu K de [OO’] l’est également.

Ainsi le plan (IJK) est orthogonal à la droite fixe (OO’), au point fixe K, milieu de [OO’].
Donc (IJK) est le plan médiateur du segment fixe [OO’] ; l’ensemble des points I est donc le plan (IJK).

b)

 

 

 

Soit le plan  passant par E et parallèle au plan médiateur de [OO’]. Il rencontre (MP) et (OO’) respectivement aux points F et G.
Ce plan est donc orthogonal à (OO’).

Ainsi les plans [(O’x) ;(D’)] et (EGF) étant orthogonaux à (OO’), sont parallèles ; tout plan les coupant, les rencontrera selon deux intersections parallèles.
Ainsi, le plan (MPN) rencontre les plans parallèles [(O’x) ;(D’)] et (EGF) selon les droites parallèles (EF) et (PN).

Dans le triangle (MPN), on a  donc (EF) parallèle à (PN).
Le théorème de Thalès donne :

Le plan [(D) ;(O’x)]  rencontre les plans parallèles [(O’x) ;(D’)] et (EGF) selon les droites parallèles (GF) et (O’P).
Dans le rectangle (OMPO’), on a donc (GF) parallèle à (O’P) et le théorème de Thalès donne :

Finalement, on a :

L’ensemble des points E est donc le plan fixe (EGF) orthogonal à la droite fixe (OO’) et rencontrant cette dernière au point fixe G.

 

Partie 2

 

 

Dans le plan [O ; (D’)] menons de O la parallèle (Ox’) à (D’). Puis plaçons le projeté orthogonal N’ de N sur (Ox’).
(ON’) est parallèle à (O’N).
(OO’) étant orthogonale à (D’), est orthogonale à (Ox’).
(OO’) étant orthogonale à (Ox’) et (NN’) étant orthogonale à (Ox’), alors (OO’) est parallèle à (NN’).

(ON’) étant parallèle à (O’N) et (OO’) étant parallèle à (NN’), (OO’NN’) est un parallélogramme et ainsi OO’ = NN’ = 4a.

(NN’) étant parallèle à (OO’) et (OO’) étant orthogonale au plan [(D) ; (Ox’)], alors (NN’) est orthogonale à ce plan, donc à toute droite de ce plan et en particulier à (MN’).

Ainsi, le triangle (MNN’) est rectangle en N’ et le théorème de Pythagore donne :

 

1- (D) et (D’) sont orthogonales 

Dans ce cas la droite (Ox’) parallèle à (D’) est perpendiculaire à (D) et le théorème de Pythagore appliqué au triangle (OMN’) rectangle en O donne :

Mais dans le parallélogramme (OO’NN’), O’N = N’O = 2z ; 
donc on a :

Donc on a :

 

2- (D) et (D’) forment entre elles un angle de 45°.

Dans ce cas, on a :

Dans le triangle (N’OM) on a la relation métrique :


Donc on a :


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